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La Pentecôte Fête religieuse annuelle ou réalité quotidienne ?

Tous les ans à la même époque on célèbre dans le monde judéo-chrétien la fête de Pentecôte. Depuis plus de 3500 ans en effet, les juifs fêtent la pentecôte qu’ils appellent «Chavouot» (semaines) car elle se base sur les 7 semaines (49 jours + 1 «au lendemain du shabbat» =) 50 jours après la Pâque. C’est le souvenir de la libération de l’esclavage et de la sortie d’Égypte qui a été suivi par le don des «dix paroles» sur le mont Sinaï après 7 semaines de marche dans le désert. C’est pour eux «la fête des prémisses» car les prémisses de la récolte à venir sont présenté devant l’Éternel ce jour là et il s’ensuit une grande fête collective. Une Nouvelle Alliance Vers la fin du 2° siècle, les chrétiens commencent à célébrer également la Pentecôte (du grec πεντηκοστὴ = 50), et il faudra attendre la fin du 4° siècle pour que cette fête soit officiellement instituée. Mais là, c’est en souvenir de l’expérience de l’effusion de l’Esprit qui a eu lieu 50 jours après la résurrection du Chr

Le Culte véritable dans la Nouvelle Alliance

Quel culte pour les disciples du Christ ?   Un peu d’histoire.   2 000 ans de christianisme ont eu pour conséquence de nous éloigner, parfois assez fortement, des enseignements des apôtres du Christ. Il a cependant toujours existé des hommes et des groupes dissidents qui revenaient régulièrement aux fondements scripturaires (cathares, bogomiles, vaudois, albigeois, etc...), mais ils étaient extrêmement persécutés et à part le bouche à oreille, il ne disposaient pas de moyens efficaces pour transmettre ce qu'ils avaient redécouvert. Lors des «croisades» menées contre eux, leurs manuscrits étaient systématiquement brûlés -avec leurs propriétaires- sur des bûchers qui ont enflammés l'Europe d'alors. Ce qui a permis aux inquisiteurs de ne mettre en valeur que les déviations doctrinales de certains groupes dissidents et de stigmatiser ainsi l’ensemble de ceux qui ne suivaient pas les errements du Vatican.  Cependant, quelques siècles plus tard grâce à l'invention de l'i

Les origines divines des tyrannies

(et les buts poursuivis par Dieu au travers de leur établissement)   « il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. » La place des autorités humaines sous le regard de Dieu est assez mal connue dans les milieux chrétiens, ce qui laisse malheureusement de l’espace à deux tendances déséquilibr é es opposé e s. Le première consist ant dans une servilité et une obéissance aveugle à des ordres injustes et mensongers et la seconde cherchant à se réfugier dans une contestation systématique de toute figure d’autorité, considérée fondamentalement comme illégitime puisqu’ elle ne serait pas soumise à Dieu et à son éthique . Ces deux attitudes causent des dégâts dans le peuple de Dieu et apportent leur lot de contre-témoignage s qui sont autant d’occasion s de chute s pour les faibles dans la foi. Pourtant il est clairement écrit : «  C'est Lui (Dieu) qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui

Le Règne de Dieu sur les autorités humaines

« Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Règne de Dieu … Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d'eau et d'Esprit, il ne peut entrer dans le Règn e de Dieu. » (Jean 3: 3 et 5 ) Dans cette rencontre entre le Christ et Nicodème, il semble que nous assistons a un dialogue de sourds. D’un côté, il y a un théologien qui est tellement sûr de son fait qu’il va expliquer à Jésus ce qu’il croit discerner. Il croit voir en Lui un envoyé de Dieu, un prophète, mais le Seigneur va immédiatement le reprendre pour lui montrer qu’il ne discerne rien de spirituel. Il entend le bruit du vent (le souffle de l’Esprit), mais «  il ne sait ni d’où il vient  » ( d’auprès du Père ), «  ni où il va  » (à la croix et à la résurrection). On peut donc dire que l e Règne de Dieu échappe aux yeux humains de ce grand « docteur d’Israël » , mais qu’il n’en est malheureusement pas conscient malgré son d

Le pardon indispensable

Source constante de la vie éternelle Le thème de la grâce et du pardon parcourt toute la Bible, mais dans notre société consumériste on risque de prendre la mauvaise habitude d’en faire un produit de consommation. Or, s’il est vrai que toute relation profonde avec Dieu commence par son pardon, les Écritures nous avertissent qu’il ne faudrait pas en rester à le consommer ! Comme le sang ne possède la vie que lorsqu’il circule, de même le pardon ne reste vivant que lorsqu’il est transmis. Après l’avoir reçu, nous sommes en effet appelés à devenir nous même des diffuseurs de ce baume vital qui ouvre à chacun la possibilité de nouveaux départs. C’est ce que le Christ nous indique dans ses enseignements. La parabole du serviteur impitoyable. Mathieu 18. 21-35 : « C'est pourquoi, le Royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs. 24 Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents. 25 Comme il n&

L’état de "manque" de l’homme sans Dieu

Jean-Luc B     «  Comme une biche soupire après des courants d'eau, Ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant  » (Psaume 42) Nous allons parler d’un mot qui est malheureusement souvent très mal compris et qui fait pourtant partie du vocabulaire religieux. C’est un mot qui a fait culpabiliser des innombrables générations de croyants, mais sans pouvoir à lui seul leur apporter la solution après laquelle ils soupiraient. Ce mot qui nous vient de l’hébreu, c’est le terme : PÉCHÉ . Pour beaucoup de gens, le péché serait une (ou des) actions mauvaises. Mais c’est oublier la condition primordiale pour se focaliser uniquement sur ses conséquences ! Car pour la Bible, le péché est avant tout un état qui va amener l’homme à des actes fâcheux. Le péché Revenons donc au sens original de ce mot dans le vocabulaire hébreux de l’Ancien Testament.

Le mystère des 2 Pâques

… ou des «ombres» à la réalité La question des deux dates de Pâque dans les évangiles lors de la crucifixion. « Le premier jour des pains sans levain, où l'on immolait la Pâque, les disciples de Jésus lui dirent: Où veux-tu que nous allions te préparer la Pâque ? » (Marc 14. 12 et Luc 22. 7-8). Or il est surprenant de constater que le lendemain de cette Pâque, nous apprenons que « la Pâque des juifs » aurait lieu le jour suivant (Jean 19 : 14 et 31)   ! Nous nous trouvons donc dans la même semaine devant 2 fêtes de Pâque distantes d'une journée ! D’un côté, il y a celle que le Christ prend avec ses disciples dans la chambre haute, mais il y a également la fête «officielle» qui a eu lieu le lendemain de la crucifixion. Ce jour - le premier jour des pains sans levain - était un « sabbat exceptionnel » (Exode 12, 16.). Nous pouvons donc en déduire que nous avons cette année là dans le «calendrier officiel» deux jours chômés qui se succèdent : le vendredi «